Et si Darwin revenait, quel constat et quelles évolutions ?

Et si Darwin revenait, quel constat et quelles évolutions ?

L’allongement de l’espérance de vie… et les nouveaux enjeux sociétaux

Ce premier paradigme  doit  être  intégré sur plusieurs plans.  Tout  d’abord, sur le plan financier : les horizons de placement ont complètement changé. C’est la première fois  dans  l’histoire de l’humanité que cinq générations peuvent coexister. Cela crée des solidarités mais aussi bien sûr des dissensions. Une  personne  à  la  retraite a encore une espérance de vie importante et doit assurer son  train  de  vie tout en gérant  les  solidarités  familiales et sa propre situation possible d’isole- ment. Lui proposer des fonds garantis sans rendements suffisants n’est pas une bonne  idée  pour  du  long  terme car il faut alors être sur une logique d’investissement et non de placement. L’assurance-vie a une vraie carte d’atout à jouer grâce aux  sous-jacents  multiples et adaptés à chaque typologie de clients, et avec  une  gestion  de  risque qui prend en compte l’horizon allongé de l’espérance de vie.

 

Sur le plan juridique et fiscal, l’allonge- ment de l’espérance de vie implique de se focaliser sur des schémas patrimoniaux adaptés qui peuvent être réversibles, comme les donations temporaires ou encore pour sécuriser les parents comme gérants irrévocables d’une société civile. Sur le plan financier, faire en sorte que ces générations susceptibles de pouvoir apporter leur  aide  à  leurs  héritiers  ne se retrouvent pas dans des situations où elles ne peuvent plus rien transmettre faute de valorisation du patrimoine non suffisamment géré, et sans jamais oublier Sacha  Guitry,  « Cette famille s’entend bien, on voit qu’elle n’a pas encore hérité »

L’accélération de la digitalisation, ou comment être présent à distance

Depuis le coup d’accélérateur de la Covid-19, le digital est définitivement entré et ancré dans nos vies. Ce change- ment a l’avantage de rassembler toutes les générations, obligées de communiquer de la même manière.

En tant qu’assureur, cela permet de répondre à des besoins de réactivité, de fluidité et d’instantanéité car le client est un « zoomer », doté d’une capacité à accéder à l’information très rapidement, peu importe qu’il soit un millennial ou de la silver economy. Et on passe vite de zoomer à  zappeur  …  et  de  consommateur à consom acteur...

Le commercial actuel vit la «  destruction créatrice » schumpétérienne de son métier au profit d’un autre type de relation avec le client, mais la proximité reste le socle, sachant  qu’elle  n’est plus synonyme de présentiel. Tout le challenge est donc d’être présent même en distanciel. Le digital n’est pas seule- ment un support mais devient un état d’esprit, une culture d’entreprise.

Il faut néanmoins faire attention au risque de tirer le système vers le bas en raison d’une standardisation des process et de la multiplication des plateformes. On ne fait pas de la gestion de patrimoine avec des robots advisors et des algorithmes. Le facteur humain reste essentiel.

Digitaliser pour mieux humaniser doit rester le phare qui éclaire la route du sens et même le sens de la route…

La quête du sens et une finance durable : niches devenues mainstream

Ce qui était une niche il y a quinze ou vingt ans est aujourd’hui devenu mainstream et une obligation. Au-delà des textes réglementaires et de la taxonomie européenne, ce que veulent les épargnants, c’est du vert dans leur assiette et dans leurs placements.

Les préoccupations de la planète sont désormais transgénérationnelles. Cette quête de sens est devenue une problématique sociétale, aujourd’hui portée par le   monde   financier.   Finalement, la finance se réchauffe grâce à ce sens que l’on veut  donner  aux  placements. Et quand on touche le cœur des épargnants, on touche leur fidélité. Ces derniers s’intéressent à l’économie réelle, et c’est d’ailleurs ce qui explique aussi le succès du private equity : ils souhaitent investir dans du tangible et du mesurable. D’autant plus qu’on a démontré que les placements ISR/ESG pouvaient être aussi performants voire plus performants que ceux plus classiques.

Certes,  on  veut  protéger  la  forêt  avec

une jungle d’acronymes (ISR, ESG, etc.), mais  cela  doit  s’améliorer  grâce à des agences de notation spécialisées (LuxFLAG) qui vont se professionnaliser et ainsi lutter contre le greenwashing.

L’après-finance dans le viseur du Luxembourg et AXA Wealth Europe en courbe de croissance forte

Le Luxembourg, petit pays devenu roi de la finance européenne est déjà dans son futur en pensant à quoi ressembleral’après-finance.PrécurseurdanslevertaveclapremièreBourseverteeuropéenneet la première agence de notation verte(LuxFLAG), le Luxembourg est également pionnier dans l’exploitation des minerais célestes. Il s’agit du seul pays au monde, avec les États-Unis, qui ait voté un texte pour donner aux entreprises privées un cadre légal en cas de conquête de l’espace… PricewaterhouseCoopers(PwC)estimant ce marché à environ 180- 200 milliards d’euros dans les années 2040-2045.

 

Ces exemples montrent que l’ADN du Luxembourg est l’anticipation. Or, en gestion de patrimoine, il faut pouvoir anticiper les tendances, les textes et les contextes. Le fait que le Luxembourg soit un pays « multi » – multi langues, multi gestions, multi expertises – le hisse au rang de hub européen incontournable en matière de gestion de patrimoine.

AXA Wealth Europe, petite structure agile juchée sur le géant AXA, a su se faire une place dans un marché considéré comme mature. Avec 19 collaborateurs et un ADN de compagnie agile, le succès est là avec la symbolique du chiffre 4 qui est le socle, les fondations : 1,6 milliard d’actifs sous gestion en 4 ans (donc 4x4) ont assis la structure et celle du chiffre 6: l’harmonie avec 62 pour cent d’unités de compte dans ces encours, ce qui est notre mantra luxembourgeois de rendre très sélectif l’accès au fonds euro et donc d’être aligné avec l’expertise de gestion financière luxembourgeoise et ses FID, FAS, FIC....

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